Scenario
SCENARIO :
En 2009, la Famille Wright règne dans l'ombre sur Los Angeles et la Californie, via les innombrables sociétés, cultes et associations qu'elle chapeaute. Magnats de la finance, capitaines d'industries ou notables en vue, ils sont l'une des grandes familles qui ont fait l'Amérique et tout semble leur réussir. Et pour cause : les forces infernales les assistent personnellement dans la totalité de leurs entreprises. Les Wright sont en réalité un groupe de sorciers immortels, don qui leur a été conféré par le Mal lui-même, qu'ils assistent dans son projet de domination du monde en échange de ses grâces. Périodiquement, ils sont obligés de renouer le pacte qui les lie, en ouvrant un portail vers les enfers. Ce n'est pas la première fois qu'un tel portail est ouvert et qu'une ville sombre dans le chaos : Sodome et Gomorrhe, la guerre de Troie, la destruction de Carthage, le Grand incendie de Londres, la Peste noire, c'était eux. Et si les histoires de monstres et de zombies sont absentes du souvenir de ces évènements, c'est parce que l'influence des Wright a été assez grande pour les effacer...
Pire encore, les Wright dirigent en secret une secte démoniste (connue sous le nom de « rose noire ») qui via ses connexions avec les milieux interlopes et les grands groupes criminels, se charge d'assurer sa main mise sur l'underground californien. Mais une nouvelle tâche vient de lui être dévolue : elle va servir de réseau de distribution à une drogue inconnue jusqu'alors: la Taurus-B. Ce que ni les consommateurs, ni les distributeurs ne savent, c'est que la Taurus-B provoque la transformation des utilisateurs en zombie. Pour la Californie, c'est le début du cauchemar...
Voici un calendrier des évènements tels que les habitants vont les vivre :
-Jeudi : diffusion de la drogue Taurus-B. Les milieux interlopes sont touchés : junkies, marginaux de toutes sortes, membres de gangs, prostituées, mais aussi enfants de bonne famille venant s'approvisionner pour le week-end, avocats, notaires, médecins et autres notables ayant besoin de « décompresser »... Les premiers zombies ont encore toutes leurs facultés et les supermarchés de la drogue des quartiers chauds deviennent des centres de contamination. On signale une activité criminelle plus élevée qu'à l'ordinaire. Certains zombies se laissent volontairement arrêter pour contaminer des policiers et d'autres détenus. Des malades que l'on disait mourants quittent leurs lits d'hôpital après examen du médecin, comme s'ils n'avaient eu qu'une mauvaise grippe... Les services sociaux sont dépassés par le nombre de SDF qui viennent trouver refuge dans les foyers... Eux aussi deviennent, comme les cellules des commissariats et certains services hospitaliers, des centres de contamination.
-Vendredi : l'épidémie se répand, mais essentiellement auprès de personnes dont la société se passerait bien et avec beaucoup de discrétion. La police passe presque entièrement sous contrôle zombie, tout comme les hôpitaux. Ces évènements se déroulent dans l'indifférence quasi-générale. Pour beaucoup de jeunes, vendredi, c'est le jour des fêtes étudiantes. Les enfants de bonne famille déjà contaminés et les prostituées infectées prennent d'assaut les boîtes de nuit. La contagion sort largement du milieu du crime et se propage à toute la société. Les parents sont inoculés au retour de leurs enfants, de même que les colocataires des cités universitaires. Des internes en médecine sont touchés et viennent surajouter à la propagation de l'épidémie dans les hôpitaux.
-Samedi : le bleuissement des chairs des premiers contaminés devient patent en début de soirée. Les facultés intellectuelles de ces zombies sont considérablement diminuées et ils attaquent à vue les humains, s'efforçant de leur transmettre le symbiote. Mais la visibilité de l'épidémie reste relativement confidentielle et, ignorants du danger, les amateurs de soirées dansantes cèdent à la « Saturday night fever ». Le scenario de la veille se répète. Si dans la nuit les autorités prennent conscience du problème et de son mode de transmission, elles ne réalisent pas encore son ampleur.
-Dimanche : L.A. se réveille avec la gueule de bois (les PJ aussi). La question de l'épidémie est sur toutes les ondes. La télé ne parle que de ça. Des vidéos sont sur dailymotion et youtube. Le réseau téléphonique est saturé. Et bientôt, tout ce qui restera de la vie de la plupart des habitants de L.A. sera réduit à un profil facebook. Pendant la nuit, la loi martiale a été votée et l'armée appelée en renfort de la garde nationale. Un gigantesque cordon sanitaire a été mis en place et la plupart des routes ont été fermées pour limiter le nombre de sorties, auxquelles se masse la majeure partie de la population. Les non infectés ont été autorisés à quitter la ville, mais uniquement après des examens qui n'en finissent plus de s'éterniser dans les trop peu nombreux points de contrôle et les autorités ont beau multiplier d'hypocrites appels au calme, dans la ville, c'est le chaos : la paranoïa gagne, et bientôt l'hystérie. Chacun voit l'ennemi dans son voisin et refuse de lui prêter assistance. Les exécutions sommaires se multiplient, les accidents de voiture sont légions, des incendies se déclenchent et se propagent sans que ce qui reste des autorités puissent intervenir. Et puis au niveau des checkpoints l'ordre est donné : la ville est sous quarantaine. L'hystérie vire à la révolte : la foule attaque l'armée et tente de forcer les barrages. L'armée riposte à la mitrailleuse lourde... Dans les camps de survivants, c'est l'émeute. Les meneurs sont pendus. Leurs familles fusillées. Pour l'exemple. Peu importe le nombre de morts : il faut endiguer l'épidémie par TOUS les moyens. Des bombes à sous munitions sont larguées aux limites de la ville pour éliminer d'éventuels contaminés et miner le terrain. Une frontière invisible se dessine entre L.A. et le reste du monde. Des kilomètres de barbelés sont tirés. Des navires de la Navy coulent les bateaux du port. Des bulldozers rassemblent les cadavres en petites pyramides qui seront autant de jalons marquant les limites de ce nouveau noman's land, sillonnées en permanence par des véhicules de l'armée de terre. Dans les états-majors, l'heure est au bilan : sur 20 millions d'habitants, 14 millions ont vraisemblablement été contaminés, 1 million a été exécuté, 1 million a pu être sauvé... et 4 millions se terrent dans les ruines en attendant au mieux d'être tués, au pire d'être contaminés.
Ayant acquis la certitude qu'une intervention militaire coûterait plus de vies qu'elle ne pourrait en sauver et persuadé qu'il suffirait de laisser pourrir l'épidémie pour y mettre fin, le gouvernement prend la difficile décision d'abandonner L.A. et tous ses habitants. Désormais, les survivants ne peuvent plus compter que sur eux même.
En dehors, l'ambiance est à la terreur, et l'armée assistée de la police suffit à peine à endiguer le climat quasi insurrectionnel. La troupe est rappelée d'Afghanistan et d'Irak.
-Lundi : la traque des survivants par les zombies est impitoyable. Etant donné le très grand nombre de zombies non putréfiés, personne ne sait qui est qui et les méprises sont nombreuses. Des survivants à l'abri refusent de laisser rentrer d'autres survivants, des zombis non putréfiés se font passer pour des survivants, certains survivants s'entretuent entre eux, persuadés les uns les autres qu'ils sont des zombies... Le nombre de survivants passe de 4 millions à 1 million.
Des hélicoptères et des drones de l'armée survolent la ville, observant l'évolution de la situation, tirant parfois sur des zombies, parfois sur des survivants, incapables de les distinguer.
-Mardi : la proportion de zombies putréfiés augmente. Dans ces conditions, il devient difficile pour les zombies non putréfiés de se faire passer pour des survivants... et d'autant plus difficile pour les véritables survivants d'être reconnus comme tels. La population potentiellement consommable ayant diminué drastiquement, les zombies vont se mettre rechercher frénétiquement de la nourriture. Des symbiotes mutants commencent à rechercher des hôtes.
-Mercredi : Le nombre de survivants est réduit à 500 000. Il n'y a presque plus de zombies non putréfiés. Mais les chiourmes et les abominations font leur apparition. Alors qu'auparavant les zombies n'agissaient que sous la seule impulsion de leur instinct de groupe, les chiourmes développent maintenant une véritable stratégie. La traque devient très méthodique et tous les bâtiments sont fouillés...pièce par pièce. Les derniers humains doivent en effet rejoindre l'Immondice, qui a déjà commencé à se développer.
Depuis le ciel, l'armée observe que les zombies ont évolué, qu'ils ne pourrissent pas sur place, et qu'ils ont peut être pensé trop vite que l'épidémie s'éteindrait d'elle-même. Mais des amas de pneus commencent à être brûlés ça et là par les zombies, et les militaires sont attaqués à vue par les chiourmes et les abominations qui n'hésitent pas à leur lancer des objets ou à sauter sur les hélicoptères, rendant la poursuite des observations impossible.
-Jeudi : les zombies procèdent à un mouvement convergent global : les humains transformés en candidats à l'immondice se dirigent vers elle sous escorte zombie, passant par les grands axes et délaissant les autres. Les chiourmes et les abominations se sont multipliés et l'encadrement des zombies est désormais complet.
-De Vendredi à dimanche : l'Immondice grandit. Aux PJ de l'empêcher de s'ouvrir.
Voici les évènements, tels qu'ils vont se dérouler pour les PJ :
Les PJ, comme la plupart des habitants de L.A, vont prendre conscience de l'ampleur et de la gravité du phénomène seulement dimanche matin. Ils ont en effet miraculeusement échappé aux premières vagues de contamination puisqu'en compagnie de leurs amis, ils sont allés faire du camping sauvage au nord de Beverly Hill's du vendredi soir au samedi soir et ce sur l'invitation d'Anastasia et Lucius Wright, les jumeaux du richissime Arcturus Wright. Lesquels, pour terminer le samedi en beauté ont insisté pour que vous passiez la soirée dans la villa de leur oncle, toujours sur Beverly Hill's, que ce dernier a eu la gentillesse de leur prêter, étant parti en voyage d'affaire. Jonas Wright est en effet une des figures du milieu du cinéma Hollywoodien. Arrivé sur place, vous êtes une quinzaine à faire tinter les verres. 15 amis. De vrais amis. Et parmi eux, des potes de longue date qui jamais, jamais ne se laisseraient tomber.
Mais le lendemain, seules les PJ se réveillent sur place. Et ils ne se souviennent absolument pas de ce qui s'est passé pendant la nuit... Sur la table du salon, un message de la part des enfants Wright, indiquant qu'ils sont allés ramener les autres et que vu l'état d'ébriété avancée des PJ, ils ont préféré les laisser cuver...
Mais une observation (même sommaire) de la pièce devrait mettre la puce à l'oreille des PJ : l'alcool a été à peine entamé et les petits salés également. Selon toute vraisemblance, ils ont été drogués. Ce qui ne les empêche pas de ressentir une douleur lancinante à l'épaule. Dans la pièce se trouve un vieux téléphone, avec un répondeur à bande magnétique qui clignote ostensiblement. Dessus, trois messages, tous des enfants Wright. Le premier pour dire que de nombreuses routes sont barrées. Le deuxième est beaucoup plus paniqué et fait état d'évènements cauchemardesques dans L.A. Le dernier enfin indique qu'ils ont pu trouver refuge chez le gouverneur, un ami de leur père, que des escouades d'élite de la police sont sur place pour assurer leur sécurité et qu'ils ont pu parfaitement se retrancher, avec toutes les personnes présentes le soir de la fête. Ils les invitent à les rejoindre le plus vite possible « en attendant que ça se calme ». Pour les PJ, c'est la seule issue possible, même s'il parait suicidaire de s'y engager. Bien sur, rien ne leur interdit d'essayer de quitter la ville, mais il faudra clairement leur faire comprendre que cela est impossible. Juste avant de partir, un des PJ trouve dans sa poche une étrange clef, très ouvragée et sophistiquée et vraisemblablement destinée à une serrure très particulière.
Idéalement, avant d'atteindre la demeure du gouverneur, ils devraient croiser :
-un prêcheur délirant, prophétisant la fin du monde et le règne de la bête pour 1000 ans.
-un savant fou aux théories démentielles (mais pas forcément erronées), mêlant millénarisme, mécanique quantique, théorie des cordes, multivers et trous de vers.
-un groupe de jeunes férus de théories du complot, croyant dur comme fer à une invasion extra-terrestre téléguidée par une société secrète pluriséculaire. Laquelle ? Ils en discutent encore entre eux...
-un rastafari qui cherche une réponse aux évènements dans la ganja, mais aussi dans d'anciens rituels vaudous parlant de l'effervescence cyclique des enfers.
-un agent du FBI ayant débuté une enquête sur le milieu anarcho-sataniste de L.A. et assurant qu'il existait des connexions entre ce dernier et les grands groupes criminels.
-un médecin légiste ultra sceptique et hyper flegmatique qui répète à qui veut l'entendre qu'il y a bien une explication rationnelle à tout cela et que l'on peut parfaitement imaginer que ce qui est en train de se dérouler n'est jamais que la conséquence malheureuse d'un « vaccin contre la mort » développé dans le plus grand secret par un laboratoire pharmaceutique.
-un membre des navy seal paranoïaque et d'extrême droite, persuadé que c'est un coup de la juiverie internationale pour exterminer les goys. Lui-même d'ailleurs a participé à la saisie d'étranges futs d'un produit pris pour de la drogue, lesquels ont disparu de l'entrepôt de l'armée ou ils étaient stockés. Ce qui prouve bien que ce sont des juifs qui ont fait le coup, puisque les nègres sont par nature trop stupides pour en réussir un pareil. CQFD.
-un SDF alcoolique, qui a tout vu, tout entendu, qui sait qui ILS sont.
-plusieurs membres de gangs (si possible rivaux) qui parleront d'une nouvelle drogue tellement puissante que les effets persistent encore et que tout ce qui est en train de se dérouler n'est qu'une gigantesque illusion.
-de membres des grands groupes criminels, assurant que ce n'était pas eux qui fournissaient la drogue aux anarcho-satanistes pour qu'ils la distribuent, mais l'inverse.
-quelques membres d'une secte démoniste dirigée en sous main par les Wright, qui ne croyaient pas un seul instant aux dogmes qu'ils enseignaient, ne travaillant en son nom que pour l'argent et le pouvoir qu'ils en retiraient. Désormais, ils sont persuadés que tout ce qu'ils racontaient est vrai.
-d'une manière générale, les PJ devront passer devant un grand nombre d'endroit rappelant l'influence exercée par la famille Wright : cabinet Wright et associés, Hôpital Wright, Fondation Wright, Agence immobilière Wright, Banque d'investissement Wright...
Une fois arrivés à la demeure du gouverneur, les PJ vont réaliser qu'ils se sont fait piéger. Le seul moyen d'entrer est d'utiliser la clef que l'un des PJ a trouvée. Mais la maison est vide, entièrement vide. Au lieu du hall d'entrée, une table a été déposée bien en évidence, avec un magnétophone en son centre à leur intention. Une pression sur un bouton et la bande se déroule. Dessus, la voix des jumeaux Wright... qui leur racontent toute l'histoire : le pacte qui lie leur famille aux enfers, leur immortalité, le Rituel... et surtout la raison pour laquelle ils ne pouvaient agir autrement : liés aux Puissances obscures, le seul moyen pour eux de protéger les PJ sans violer leur serment était de les faire participer à l'exécution du Rituel... Rituel auquel ils sont expressément conviés. En quoi consiste-t-il ? Ils n'en savent rien. Où trouver son lieu d'exécution ? Les jumeaux Wright laissent entendre que c'est à eux de le découvrir. Avant de partir, la bande leur indique encore de se saisir des dagues d'onyx noire que tient une des statues du hall (il y en a autant qu'il y a de PJ). Une minute après s'en être emparés, une vive douleur leur embrase à nouveau l'épaule : il s'agit du tatouage qui cette fois devient permanent.
En dehors de cela, la maison du gouverneur ne dissimule rien de particulier, mais ces vitres et portes sont blindées et les PJ pourront s'y reposer en toute sécurité.
Après ces évènements, les PJ ne mettront pas longtemps à comprendre qu'ils doivent suivre les processions de zombies qui se dirigent vers l'immondice. Arrivés sur les lieux du Rituel (dans une immense cave creusée sous un bâtiment), les PJ rencontrent enfin les principaux dignitaires de la Famille Wright et de leur impressionnant service de sécurité. Lequel ne se montre pas du tout hostile puisque les PJ sont en possession des dagues d'onyx noire, qui valent droit d'entrée pour assister au Rituel. Et les PJ ne sont pas seul à en posséder : au moins une dizaine d'autres personnes en portent en plus d'un tatouage similaire au leur. En fait, et ainsi qu'Arcturus Wright, le patriarche de la famille ne va pas tarder à leur expliquer, le rituel a pour objet d'ouvrir une porte entre les enfers et la Terre. Pour qu'il soit achevé, ils devront soit tuer un être qui leur est cher (les Wright détiennent plusieurs de leurs amis, ceux là même qui étaient présents le soir de la fête), soit s'entretuer jusqu'au dernier avec ceux qui s'y refusent. Mais à la clef, pour les survivants il y a ... l'immortalité.
En effet, la famille Wright n'accepte en son sein que les personnes le plus endurantes et impitoyables, pas seulement les plus loyales. Pour les sélectionner, quoi de mieux que de les plonger dans un milieu hyper-hostile et de voir jusqu'ou ils sont prêt à aller pour survivre ? Mais à la différence des PJ, les autres candidats à l'immortalité, eux, savaient à quel jeu ils jouaient et quel était le gain possible : la vie éternelle. Ils ignoraient simplement quand commencerait la partie. En d'autres termes, ils étaient volontaires. Les PJ étaient par contre totalement ignorants des règles de ce jeu contre la mort. Pourquoi dans ce cas ont-ils un tatouage ? Parce qu'ils ont des amis dans la famille Wright en la personne des jumeaux et que c'était pour eux le seul moyen de leur « laisser une chance ». Et même si la famille désapprouve cet excès d'altruisme, si les PJ survivent jusqu'au bout, c'est qu'ils auront amplement mérité leur place au sein de la famille, non ? Après tout, ce n'est pas elle qui fixe les règles : ce sont les enfers.
Les PJ peuvent s'y plier... ou pas. Ensembles. Ou pas. La dernière solution qui s'offre à eux est d'empêcher l'exécution du rituel en trouvant un moyen de détruire l'immondice. Reste à espérer qu'ils auront soit une brillante idée, soit qu'ils se sont préparés à cette éventualité, soit qu'ils aient noué des liens avec les militaires ou un groupe de survivants. Il est inutile de tenter d'abattre les membres de la famille Wright : ils sont immortels. Quelque soit l'issue de la partie, la famille Wright ne sera jamais inquiétée : ses connexions avec les hautes sphères du pouvoir sont trop nombreuses. Et même si le portail n'a pas pu s'ouvrir, pour le Mal, ce n'est que partie remise... Pour les Wright également.